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Direction du dirigeant principal de l'information
Division des politiques de l'information, de la protection des renseignements personnels et de la sécurité
Table des matières
Résumé
Préface
1. Contexte
2. L'horizon de la GI
3. Les enjeux de GI
4. Recommandations
Analyse de la situation
1. Introduction
2. L'horizon de la GI
3. Les enjeux de GI
4. Recommandations
Annexes
A - Mandat
B - Régie interne

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Gestion de l'information
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Gestion de l'information au sein du gouvernement du Canada - Analyse de la situation,

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4. Recommandations

Les recommandations décrites dans la présente section se fondent sur deux considérations. La première est le besoin immédiat de soutenir les priorités gouvernementales comme Gouvernement en direct (GD) et l'Initiative de l'infrastructure stratégique (IIS) ainsi que de répondre aux préoccupations à l'égard de la gestion des documents du gouvernement. La seconde est la nécessité d'établir une infrastructure durable de la GI à l'appui du processus décisionnel du gouvernement, de la prestation des programmes et des services, de l'obligation de rendre des comptes et de la réalisation des priorités stratégiques du gouvernement.

4.1. Les priorités

4.1.1 GD / IIS

Les initiatives GD et IIS revêtent une importance primordiale pour l'engagement pris dans le discours du Trône de brancher les Canadiens à l'information et aux services du gouvernement d'ici 2004.

L'initiative GD sera mise en œuvre par volets au cours des quatre prochaines années. Le premier volet consiste à offrir une présence de base du gouvernement sur le Web d'ici décembre 2000. De nouvelles méthodes visant l'amélioration de la prestation des services seront mises à l'essai au moyen de projets pilotes.

Il est impératif de se concentrer sur les tâches suivantes si l'on veut respecter les objectifs du premier volet (c.-à-d. la présence du gouvernement sur le Web) :

  • intégrer les questions de GI aux stratégies actuelles de mise en œuvre, comme l'élaboration de répertoires et d'outils de navigation pour faciliter l'accès aux renseignements, et l'extraction de ces derniers, sur les sources d'information et les services du gouvernement;
  • régler les questions relatives à l'authenticité et à l'intégrité (c.-à-d. l'actualité, l'exactitude, l'intelligibilité et la pertinence) de l'information à laquelle les Canadiens, y compris les fonctionnaires, ont accès.

Les recommandations que voici visent ces questions immédiates :

  • Au niveau de l'ensemble du gouvernement, concevoir une architecture de l'information (fondée sur les normes de quantité d'information), afin de compléter les efforts déployés en ce moment pour élaborer des répertoires et une architecture de données.
  • Élaborer des outils de navigation au niveau de l'ensemble du gouvernement pour fournir un soutien aux citoyens et aux fonctionnaires, y compris les personnes handicapées, afin qu'ils se renseignent sur l'information et les services. Cela doit être fait en étroite relation avec les travaux qui se déroulent actuellement à l'égard des répertoires, du modèle d'architecture de données, de la création d'un portail pour le gouvernement du Canada ainsi que d'autres portails, de la mise en grappe et des recommandations issues de l'initiative sur la présentation uniforme (c.-à-d. la mise sur pied d'un service de localisation).
  • Élaborer des politiques, des normes et des pratiques ainsi que des technologies pour la gestion des multiples formes dans lesquelles se présente l'information (c.-à-d., de la version papier à la version électronique) dans les environnements Web.
  • Intégrer la préservation de l'information électronique du gouvernement et son accessibilité à long terme dans le cadre de l'initiative du Gouvernement en direct.
  • Déterminer/établir des sites modèles (p. ex., le Site du Canada, Connexions HR, etc.) pour illustrer la réussite de la mise en œuvre de facteurs de la GI.
  • Tenir compte des facteurs de la GI dans les programmes de sensibilisation et d'éducation / formation du premier volet.

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4.1.2 Gestion des documents gouvernementaux

L'une des plus grandes inquiétudes soulevées au cours des séances de consultation avait trait à la gestion des documents dans le nouvel environnement électronique. D'après une définition internationale, un document, c'est de l'information consignée qui est produite ou reçue au moment du lancement, de l'exécution ou de l'achèvement d'une activité institutionnelle et qui a le contenu, le contexte et la structure nécessaires pour faire la preuve de l'activité. Les documents ont un but. En effet, ils servent à étayer les mesures et les décisions et sont des sources d'information autorisée à l'appui de mesures et de décisions ultérieures. Ces concepts sont tout à fait conformes à la définition du document au gouvernement du Canada, c'est-à-dire, correspondance, note, livre, plan, carte, dessein, diagramme, illustration ou graphique, photographie, film, micro formule, enregistrement sonore, magnétoscopique ou informatisé, ou toute reproduction de ces éléments d'information, quels que soient leur forme et leur support.

Même si les directives des Archives nationales et des initiatives comme le Système de gestion des dossiers, des documents et de l'information aident les institutions à gérer les documents dans cet environnement et même si des exemples de programmes réussis de gestion des documents ont été recensés, les participants jugeaient que l'on pourrait faire davantage pour aller au devant des défis et des possibilités que présente un environnement de travail générant de l'information se présentant dans de multiples formes (c.-à-d., de la version papier à la version électronique). Dans le cadre des séances de consultation, les participants estimaient qu'il fallait se pencher sur les principales questions suivantes en ce qui concerne les documents :

  • la mesure dans laquelle les fonctionnaires sont au courant de leurs responsabilités à l'égard de la tenue des dossiers;
  • les critères nécessaires pour guider les fonctionnaires dans leurs décisions à savoir ce qu'ils devraient garder pour documenter ce qu'ils font;
  • les difficultés qui se posent aux fonctionnaires pour ce qui est d'accéder à leurs courriels et aux autres documents électroniques dont ils ont besoin dans leur travail, et de les retrouver et les gérer d'une manière ou d'une autre;
  • la période pendant laquelle les documents devraient être conservés et ce qui devrait en être fait une fois qu'ils n'ont plus d'utilité pour l'institution (c.-à-d. détruits ou envoyés aux Archives nationales);
  • la disponibilité de ressources humaines possédant les connaissances, compétences et habiletés voulues pour gérer les dossiers, plus particulièrement sur support électronique.

Si ces questions ne sont pas réglées, voici les conséquences qui pourraient en découler :

  • manque de confiance dans les décisions prises en raison de dossiers incomplets ou fragmentés;
  • risques accrus à l'égard de la prestation des programmes et des services gouvernementaux en raison du manque d'authenticité et de fiabilité des documents;
  • incapacité de satisfaire à diverses exigences en matière de reddition de comptes;
  • incapacité d'effectuer des examens et des vérifications en raison de documents et de dossiers incomplets;
  • détérioration de la qualité de la mémoire corporative du gouvernement et possibilité moindre de l'utiliser;
  • capacité moindre pour les Archives nationales d'acquérir, de préserver et de mettre à la disposition des dossiers gouvernementaux ayant valeur d'archives.

Les stratégies recommandées représentent un sous-ensemble de celles qui sont proposées pour la création et l'entretien d'une infrastructure générale de la GI à l'échelle du gouvernement (voir la section 4.2). Elles sont présentées sous les rubriques suivantes : sensibilisation et compréhension, responsabilisation, normes et pratiques, solutions technologiques et personnel.

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4.1.2.1 Sensibilisation et compréhension

Les recommandations suivantes visent à mieux sensibiliser les fonctionnaires au sujet de leur rôle et de l'importance des documents gouvernementaux et à les amener à mieux comprendre ce rôle et cette importance.

  • Mieux sensibiliser (notamment grâce à l'utilisation des technologies Web) les fonctionnaires au sujet du rôle et de l'importance des documents gouvernementaux, de leurs responsabilités à l'égard de leur gestion et des répercussions d'une mauvaise gestion des documents sur le processus décisionnel, la prestation des programmes et services et la capacité de satisfaire aux exigences propres à leurs responsabilités ministérielles.
  • Élaborer des stratégies visant à améliorer les programmes de formation et d'éducation sur la gestion des documents destinés aux fonctionnaires (gestionnaires supérieurs et hauts fonctionnaires) et aux spécialistes de la gestion des documents.

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4.1.2.2 Responsabilisation

  • Établir un cadre de responsabilisation pour la gestion des documents au sein des institutions gouvernementales (p. ex., les responsabilités des cadres pour ce qui est de garantir que les dossiers sont tenus comme il se doit, les responsabilités et la gérance des fonctionnaires relativement à la création, à l'utilisation et à la conservation de l'information afin de soutenir le processus décisionnel et la prestation des programmes et des services et les responsabilités des spécialistes de la GI et des autres à l'égard de la qualité et de l'intégrité de l'infrastructure de la GI).
  • À partir des guides d'examen existants, élaborer un guide d'auto évaluation sur la gestion des documents à l'intention des institutions gouvernementales.
  • Intégrer les questions de tenue de dossiers à la fonction de vérification et d'évaluation des institutions gouvernementales.
  • Intégrer les questions de tenue de dossiers aux systèmes de mesure du rendement de tous les fonctionnaires.

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4.1.2.3 Normes et pratiques

  • Établir une norme de gestion des documents pour le gouvernement du Canada qui serait fondée sur la norme ISO proposée en la matière (devrait être approuvée en novembre 2000).
  • Mettre à jour et publier de nouveau la ligne directrice sur la « Gestion des documents électroniques dans l'environnement de travail électronique », que les Archives nationales ont émise en 1996.
  • Élaborer des pratiques exemplaires et des normes techniques pour la gestion des documents électroniques dans l'environnement de travail électronique.
  • Évaluer le guide publié récemment en Australie sur l'élaboration et la mise sur pied de systèmes de tenue de dossiers (Development and Implémentation of Record Keeping Systems – DIRKS) pour voir dans quelle mesure il pourrait être appliqué au sein du gouvernement du Canada.
  • Repérer les programmes au sein desquels des normes et pratiques de tenue des dossiers ont été mises en œuvre avec succès (particulièrement pour les documents électroniques) et les promouvoir comme modèles à suivre pour les autres institutions.
  • Établir un mécanisme comme un site Web (soutenu par des listes de discussion, etc.) pour l'échange d'information au sujet des normes, des pratiques exemplaires et d'autres questions ayant trait à la gestion efficace des documents, particulièrement dans l'environnement de travail électronique.

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4.1.2.4 Solutions technologiques

  • Employer des exigences fonctionnelles existantes pour la création, l'utilisation et la conservation des documents, par exemple celles pour le SGDDI, pour confirmer une série d'exigences de base en matière de tenue de dossiers. Ces exigences devraient servir de modèle de référence aux fins de l'acquisition (comme cela se passe dans le cadre de l'initiative du SGDDI) et être mises à jour périodiquement au fil de l'évolution des technologies. Il conviendrait d'examiner dans ce contexte l'expérience du ministère américain de la défense en ce qui a trait à l'élaboration d'un modèle ou d'une norme de ce genre.
  • Utiliser les exigences de base comme fondement de l'acquisition des solutions technologiques, soit par le biais du programme de systèmes partagés (comme cela se passe dans le cadre de l'initiative du SGDDI) ou par d'autres moyens (par exemple, les exigences fonctionnelles pourraient servir de modèle de référence pour l'acquisition de solutions technologiques).
  • Évaluer le SGDDI, d'autres initiatives portant sur la gestion des documents, des projets exploratoires pertinents et les possibilités offertes par les nouvelles technologies adaptées au Web en vue d'élaborer de nouvelles démarches pour la gestion des documents.

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4.1.2.5 Personnel

Les mesures décrites ci-après devraient être amorcées dans le cadre des initiatives plus générales de renouvellement de la collectivité recommandées à la section 4.2.5 :

  • Établir une norme de compétence pour la gestion des documents à partir du travail déjà entrepris par le Forum de la GI.
  • Élaborer des stratégies et des programmes de formation et d'éducation à l'intention des membres de la collectivité de la gestion des documents ainsi que d'autres personnes qui s'occupent de gestion de documents, plus particulièrement encore dans un environnement électronique.
  • Élaborer des stratégies et des programmes de recrutement pour la fonction de gestion des documents.
  • Créer un programme de récompense et de reconnaissance à l'intention de la collectivité de la gestion des documents.
  • Il serait judicieux de mettre à profit l'expérience tirée de la mise en œuvre de ces recommandations pour guider la concrétisation des recommandations touchant l'établissement d'une infrastructure durable de la GI (voir la section 4.2 ci-dessous).

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4.2 Établir une infrastructure durable de la gestion de l'information (GI) pour le gouvernement du Canada

Les solutions de GI proposées en réponse aux priorités comme le GD et à des préoccupations comme la gestion des dossiers du gouvernement sont nécessaires, mais elles devraient se situer dans le cadre de l'effort à plus long terme qu'il faut déployer pour édifier une infrastructure de l'information pour le gouvernement du Canada. La création d'une telle infrastructure demandera un certain temps, mais les initiatives qui mèneront à sa mise sur pied devraient être mises en place à courte échéance (peut-être dans le cadre d'une séance de planification stratégique) et parallèlement aux mesures adoptées pour répondre aux priorités gouvernementales (p. ex., mise en œuvre des deuxième et troisième volets de l'initiative GD; documents du gouvernement).

Les recommandations qui suivent reposent sur les principes et caractéristiques que voici :

  • l'information est un bien qui doit être géré avec la même diligence que tout autre bien;
  • au gouvernement du Canada, l'information se présente, en fait, de plus en plus souvent sous forme électronique; même si d'autres modes d'information, par exemple sur papier ou microfilm, resteront en place pendant quelque temps encore, la plupart des actes et des opérations du gouvernement sont de plus en plus générés sous forme électronique;
  • une infrastructure de l'information s'axe sur le modèle de gestion. Les exigences des programmes ou des services gouvernementaux imposent les décisions au sujet du genre d'information qui doit être créé, rassemblé, reçu, etc. et la façon dont elle devrait être utilisée et conservée.

Elles sont également fondées sur une optique de la gestion de l'information qui inclut l'infrastructure de politiques, de systèmes, de normes et pratiques et du personnel nécessaires pour gérer la création, l'utilisation et la conservation de l'information à l'appui du processus décisionnel, de la prestation des programmes et services et de la reddition de comptes.

Il s'agit d'une infrastructure soutenue par des gens qui connaissent et comprennent l'importance de la gestion de l'information et sont responsables de la qualité et de l'intégrité de cette dernière.

Il s'agit en outre d'une infrastructure qui peut être appliquée à toute activité de prise de décision ou de prestation de programme ou service et adaptée à un seul élément d'information (p. ex., un permis approuvé, une prestation, etc.), à un regroupement d'information (p. ex., toute l'information liée au traitement d'une demande de permis), à l'information relative à une fonction ou une activité donnée (p. ex., toute l'information se rattachant aux communications), ou encore, à l'information relative à une organisation ou un groupe d'organisations (p. ex., Transports Canada, le gouvernement du Canada, etc.). Une description de l'infrastructure de GI proposée est donnée à la section 2.

Les recommandations suivantes ont été formulées pour tenir compte de toutes les dimensions de l'infrastructure proposée décrite à la section 2.

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4.2.1  Régie interne

Les participants aux consultations ont mis en lumière le risque que représente le fait de ne pas avoir un cadre pan gouvernemental de régie interne aux fins de la gestion de l'information. Ce manque a des répercussions négatives sur la capacité d'intégrer les questions relatives à la gestion de l'information au processus de planification des services axés sur le citoyen et de renouveler les capacités du gouvernement à l'égard de l'information.

Il est recommandé ce qui suit :

  • Établir un comité interministériel composé de cadres supérieurs qui sera chargé d'examiner en collaboration avec les ministères, les organismes directeurs et les organismes centraux les questions importantes en matière d'information qui sont recensées dans le présent rapport, dans d'autres rapports et dans les recommandations.
  • Demander au Secrétariat du Conseil du Trésor d'établir une unité qui aura pour tâche d'élaborer et de tenir à jour les politiques et les stratégies nécessaires à la gestion de l'information dans tout le gouvernement et qui appuiera la structure des comités proposée.
  • Revoir les rôles des Archives nationales, de la Bibliothèque nationale, de TPSGC et de Justice Canada pour ce qui est d'appuyer la gestion de l'information gouvernementale et les situer en fonction des priorités pan gouvernementales en matière de gestion de l'information.
  • Revoir et rationaliser le rôle des autres comités de gestion de l'information pour garantir un cadre de régie interne efficace qui met l'accent sur les priorités pan gouvernementales en matière d'information.

Les recommandations visant chacune des composantes du cadre proposé figurent en Annexe B.

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4.2.2 Sensibilisation / Compréhension

  • Intégrer les concepts, stratégies, etc. de la GI dans la conception de cours parrainés par le CCG et d'autres cours connexes, publications et programmes de conférence, par exemple, la Semaine de la technologie dans l'administration fédérale (GTEC), etc., visant les fonctionnaires, y compris les cadres supérieurs.
  • Publier une édition mise à jour de la publication du SCT « Vos responsabilités » pour communiquer le rôle des fonctionnaires en tant que gardiens des ressources d'information du gouvernement.
  • Incorporer les facteurs de la GI aux publications à l'échelle du gouvernement comme « Le guide des gestionnaires ».
  • Préparer un guide d'introduction à l'intention des constructeurs de l'infrastructure de la TI à l'échelle du gouvernement et au sein des institutions gouvernementales.
  • Élaborer un glossaire qui définit des termes comme « document », « donnée », « information », « gestion de l'information », « gestion du savoir », etc.

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4.2.3 Politiques

  • Entreprendre un examen exhaustif des domaines de la politique sur la GI/TI afin de s'assurer qu'à la fois les politiques et les domaines de politique proprement dits continuent de satisfaire aux exigences contemporaines liées aux initiatives GD et IIS ainsi qu'à l'environnement de travail électronique naissant.
  • Entreprendre un examen de la politique sur la GRDG en vue de distinguer les éléments qui portent sur des questions de politiques publiques, comme l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels, les regroupements d'information, etc. (c.-à-d. la responsabilité du Secteur des opérations gouvernementales du SCT) de ceux qui se rattachent à l'infrastructure de la GI décrite dans le présent rapport (la responsabilité du SCT / DDPI). Les éléments de l'infrastructure devraient être actualisés et intégrés à une nouvelle politique qui guide l'élaboration et l'entretien d'une infrastructure de la GI (mettant tout particulièrement l'accent sur les trois activités liées à l'information, soit la création, l'utilisation et la conservation).
  • Chaque institution gouvernementale devrait désigner un haut fonctionnaire aux fins d'application de la nouvelle politique (c.-à-d. rétablir le concept du « haut fonctionnaire » de la politique de GRDG).
  • Élaborer des énoncés modèles de politiques afin d'aider les institutions gouvernementales à préparer leurs propres politiques internes sur la GI ou intégrer les facteurs de la GI aux politiques actuelles et connexes.

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4.2.4 Normes et pratiques

  • Formuler une démarche uniforme de description et de classification de l'information (peu importe la forme dans laquelle elle se présente) afin de procurer un moyen efficace d'accéder aux renseignements sur les sources d'information et les services du gouvernement peu importe où ils se trouvent; la description et la classification devraient toucher toutes les activités liées à l'information, notamment la création, l'utilisation et la conservation.
  • Les Archives nationales et la Bibliothèque nationale devraient collaborer avec les ministères et les organismes pour élaborer des normes et des pratiques de préservation de l'authenticité et de l'intégrité de l'information électronique au fil du temps; ces normes et pratiques devraient tenir compte des exigences en matière de préservation des « dossiers » et de l' « information publiée » dans divers environnements de création de l'information (p. ex., sites Web, environnements fondés sur des transactions très structurées et environnements « de bureau » non structurés;
  • Intégrer une liste de contrôle des facteurs de la GI dans les programmes et les initiatives (p. ex., infrastructure à clé publique (ICP), cadre amélioré de la gestion, gestion des portefeuilles, etc.) entreprises par le SCT;
  • Évaluer le mandat du Programme des services de dépôt quant à son rôle dans la gestion et la diffusion des publications électroniques et se présentant dans d'autres formes;
  • Évaluer et, s'il y a lieu, renforcer la capacité des organisations comme les Archives nationales, la Bibliothèque nationale et des programmes comme le Programme des services de dépôt et d'autres programmes gouvernementaux avec des responsabilités visant l'ensemble du gouvernement notamment de préserver et de diffuser l'information consignée dans de multiples formes;
  • Refléter les facteurs de la gestion de l'information dans les tactiques et les stratégies de la planification de la reprise des opérations.

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4.2.4.1 Processus d'élaboration des normes

  • Utiliser les résultats de l'examen du programme des NCTTI afin de mieux guider les décisions concernant l'établissement d'un processus d'élaboration des normes de la GI.
  • Élaborer un programme relatif aux normes de la GI dans le contexte des exigences en matière de normes des initiatives GD et IIS ainsi que des exigences en matière de normes de la GI que les institutions gouvernementales ont déterminées et fait connaître au SCT.

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4.2.5 Les systèmes

  • Intégrer les facteurs de la GI dans les méthodologies d'élaboration des systèmes et les outils connexes utilisés pour planifier, concevoir, installer, essayer, entretenir et évaluer les systèmes d'information.
  • Élaborer une série de base des exigences fonctionnelles pour la gestion des activités venant à l'appui (ou dans des sous-ensembles) des fonctions de création, d'utilisation et de conservation de l'information. Ces exigences seraient soit intégrées aux exigences globales établies pour l'acquisition de systèmes d'information nécessaires à la prestation de programmes ou de services, soit utilisées pour l'acquisition de systèmes autonomes affectés à la gestion des activités liées à la création, à l'utilisation et à la conservation proprement dites.
  • Élaborer des modèles d'analyse de rentabilisation qui aident les institutions gouvernementales à s'assurer qu'elles ont bien tenu compte des facteurs de la GI dans la planification globale des nouveaux systèmes. Ces modèles seraient fondés sur la détermination claire et nette des besoins fonctionnels, l'analyse des besoins liés à la création, l'utilisation et la conservation de l'information (peu importe la forme physique dans laquelle elle se présente), ainsi qu'une analyse portant sur la réduction du risque, la façon d'éviter des coûts, de réaliser des économies et de tirer parti des possibilités.
  • Mettre sur pied des projets exploratoires en vue d'évaluer les technologies et les méthodes proposées pour régler les questions de gestion de l'information, plus particulièrement dans le cadre de l'environnement de travail électronique (p. ex., la tenue des dossiers fondée sur le déroulement du travail; l'accès, l'extraction et le stockage d'information au moyen du Web; etc.).
  • Intégrer les facteurs de la GI aux projets exploratoires entrepris à l'appui de l'ICP et de l'Initiative de l'infrastructure stratégique.

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4.2.6 Le personnel

Comme pour la gestion des documents gouvernementaux, les questions de personnel doivent être abordées de deux points de vue. Tout d'abord, du point de vue des fonctionnaires de tous les niveaux qui agissent en tant que gardiens de l'information gouvernementale (c.-à-d. qu'ils sont responsables de l'information qu'ils créent, utilisent et conservent à l'appui du processus décisionnel, de la prestation des programmes et des services et de la reddition de comptes). Voici les recommandations portant sur cet aspect des questions de personnel :

  • Intégrer les concepts, les stratégies etc. de la gestion de l'information dans la conception des cours parrainés par le CCG et d'autres cours connexes, des publications, des programmes de conférence, etc. visant les cadres supérieurs et les fonctionnaires en général.
  • Cerner les compétences et les éléments de travail liés à la gestion de l'information (plus particulièrement, par rapport au rôle de gardien de l'information assumé par les fonctionnaires) et les intégrer aux aspects suivants des ressources humaines pour tous les fonctionnaires, y compris les cadres :
    • liens de responsabilité;
    • descriptions de travail;
    • programmes d'éducation et de formation et autres programmes de perfectionnement;
    • stratégies de recrutement;
    • programmes de récompense et de reconnaissance;
    • mesure du rendement.

Ensuite, le point de vue des personnes chargées de créer l'infrastructure de la gestion de l'information qui permet aux fonctionnaires de créer, d'utiliser et de conserver l'information tout en s'acquittant de leur rôle de gardiens de l'information. Les connaissances, compétences et habiletés nécessaires pour mettre sur pied une telle infrastructure relèvent de nombreuses disciplines et doivent être fondées sur une compréhension très claire de la nature du « travail », plus particulièrement encore dans un environnement de travail électronique. Voici les recommandations portant sur cet autre aspect des questions de personnel :

  • Définir les liens de responsabilité et élaborer des profils d'emploi qui décrivent le travail que représentent l'élaboration et l'entretien d'une infrastructure de la gestion de l'information. La relation (et la compatibilité) avec les profils d'emploi existants (particulièrement ceux des collectivités de la GI comme la gestion des documents et les services de bibliothèque) devraient être évaluées, spécialement dans le contexte du système axé sur la Norme générale de classification (SGC).
  • Élaborer une série de profils de compétences pour chaque profil d'emploi en se fondant sur les normes actuelles et émergentes.
  • En se fondant sur les compétences, établir une initiative de perfectionnement de la collectivité de la gestion de l'information qui comprenne des stratégies relatives à la formation et au perfectionnement, au recrutement, à la rémunération, à la conservation du personnel dans les rangs, au perfectionnement professionnel, au rôle de l'encadrement, aux récompenses et à la reconnaissance, à l'appréciation du rendement, etc.
  • Dans le contexte de l'initiative de perfectionnement de la collectivité de la GI, il faudrait envisager de recruter un petit cadre de spécialistes de la gestion de l'information qui travailleraient dans des ministères choisis afin de faire démarrer du bon pied les programmes de GI et de constituer le noyau de la nouvelle collectivité de la GI.

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