Agence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
Sauter toute navigation -touch directe z Sauter au menu vertical -touch directe x Sauter au menu principal -touch directe m Sauter toute navigation -touch directe z
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil - ASPC Centres Publications Lignes directrices Index A-Z
Santé - enfants Santé - adultes Santé - aînés Surveillance Santé Canada


Renseignements de la publication
Remerciements
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction
Les décès par maladie cardio-vasculaire
L'incidence des maladies cardio-vasculaires
L'utilisation des services de santé
Les répercussions économiques des maladies cardio-vasculaires
Les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires
La prévention des maladies cardio-vasculaires
L'accident vasculaire cérébral : traitement actuel et stratégies de prévention
Glossaire
Références

Agence de santé publique du Canada

Les maladies cardio-vasculaires et les accidents vasculaires cérébraux au Canada 1997

5. Les répercussions économiques des maladies cardio-vasculaires

Les maladies cardio-vasculaires ont d'importantes répercussions sur l'économie canadienne, comme l'indiquent les coûts directs.35 Les coûts directs représentent la valeur des ressources réellement employées qui auraient pu être allouées ailleurs en l'absence de maladie.

En 1995, les maladies cardio-vasculaires représentaient la catégorie de maladies la plus coûteuse, accaparant 7,3 milliards de dollars, soit 17% des coûts directs de toutes les maladies. La figure 17 illustre le total des coûts directs pour chaque catégorie diagnostique. Les sources des coûts directs liés aux maladies cardio-vasculaires sont illustrées à la figure 18. Les coûts directs comprennent les frais d'hospitalisation, les soins médicaux, les médicaments et la recherche. Les soins hospitaliers constituaient l'élément le plus coûteux des coûts directs engendrés par les maladies cardio-vasculaires (4,8 milliards de dollars ou 66% des coûts directs de toutes les maladies). Quant aux coûts des soins prodigués par les médecins aux patients à cause d'une maladie cardio-vasculaire, ils s'élevaient à 867 millions de dollars. Par ailleurs, les médicaments d'ordonnance distribués aux consommateurs canadiens par l'intermédiaire de pharmacies et d'hôpitaux pour le traitement de maladies cardio-vasculaires représentaient environ 1,6 milliard de dollars. Enfin, la recherche aura coûté approximativement 59 millions de dollars (0,8%).

D'autres coûts jouent un rôle important relativement au fardeau économique de la maladie au Canada. En effet, les coûts indirects comprennent la valeur des journées de productivité perdues à cause d'une maladie ou d'une invalidité ainsi que la perte de revenus futurs imputables à des décès prématurés (voir la section 2.7, Les années potentielles de vie perdues). Le calcul des coûts indirects de la mortalité est effectué du point de vue du capital humain, méthode qui fournit une estimation de la valeur actuelle en dollars des pertes éventuelles de productivité dues aux décès prématurés.36 On a effectué des estimations des coûts indirects pour toutes les catégories de maladies (figures 19 et 20). Les maladies du système ostéo-articulaire et des muscles entraînent les coûts indirects les plus importants avec environ 15,3 milliards de dollars par année (figure 19). Quant aux maladies cardio-vasculaires, elles occupent le deuxième rang avec des coûts d'environ 12,3 milliards annuellement, soit 14,5% de l'ensemble des coûts indirects pour toutes les catégories de maladies. Ces coûts sont plus importants que ceux engendrés par les lésions traumatiques, les tumeurs et les maladies de l'appareil respiratoire. La majeure partie des coûts indirects des maladies cardio-vasculaires est sans aucun doute attribuée à la mortalité qui représente 60% du total annuel de 7 440 millions de dollars (figure 20). L'invalidité à long terme en accapare 36,4%, soit 4 501 millions de dollars annuellement, une proportion significative. Enfin, l'invalidité à court terme ne constitue qu'un élément mineur avec 3,4%, ou 425 millions de dollars par année.37

Dans l'ensemble, les coûts directs ajoutés aux coûts indirects des maladies cardio-vasculaires absorbent une portion importante du budget des soins de santé. Ces statistiques économiques ne reflètent pas les aspects personnels et émotionnels des maladies cardio-vasculaires. En effet, le fardeau tant économique que personnel de ces maladies confirme la grande nécessité d'en réduire l'incidence, d'améliorer le traitement des manifestations et de diminuer l'invalidité à long terme et la mortalité. En outre, l'analyse économique démontre de façon dramatique le besoin d'établir avec précision les taux d'incidence et de prévalence des maladies cardio-vasculaires au Canada afin de planifier de manière appropriée l'allocation des rares fonds destinés aux soins de santé.

[Table des matières] [Précédente] [Prochaine]

Dernière mise à jour : 2002-11-22 début