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Géodynamique Bilan massique glaciaire de l'Antarctique
Le niveau des océans du globe est influencé par de multiples facteurs,
dont les contributions humaines résultants du pompage de l'eau souterraine
et de la construction des barrages ainsi que les contributions naturelles
que sont la croissance et la désagrégation des glaciers alpins et des
nappes glaciaires polaires. La recherche sur le bilan massique de la nappe
glaciaire de l'Antarctique vise à déterminer une inconnue fondamentale
pour la compréhension des variations du niveau mondial des océans - La
nappe glaciaire de l'Antarctique est-elle en croissance, stable ou en
régression? Il est essentiel de répondre à cette question pour comprendre
les variations actuelles et prévoir les variations futures du niveau de
la mer.
Une nappe glaciaire qui gagne ou perd de la masse exerce une contrainte
sur la surface de la Terre, de la même manière qu'une balance à ressort
réagit à différents poids. Avec des collègues du Jet Propulsion Laboratory,
nous avons examiné comment les méthodes géodésiques modernes, comme l'utilisation
du Global Positioning System (GPS), peuvent être utilisées pour mesurer
cette réaction. La figure montre la réponse crustale (mouvement vertical)
élastique à trois scénarios, différents mais réalistes, pour l'évolution
du bilan massique de l'Antarctique (scénario 1, scénario 2, et scénario
J92) d'après des analyses des données glaciologiques et océanographiques
disponibles. Ils donnent des prévisions très différentes de la réaction
crustale suivant la verticale à ces charges de surface variables, ce qui
suggère que les observations au moyen du GPS pourraient aider à fixer
les limites du bilan massique actuel.
![Vitesse verticale de déplacement de la croûte terrestre pour trois
scénarios d'évolution actuelle de la masse de glace dans l'Antarctique
et pour un scénario d'évolution passée de la masse glaciaire, le modèle
de rebondissement post-glaciaire ICE-3G de Tushingham et Peltier (1991).
Attention à l'échelle différente adoptée pour les données de ICE-3G. Le
scénario 1 contribue de -0,1 mm/an à la hausse du niveau de la mer, le
scénario 2 de -1,1 mm/an et le scénario J92 de 0,45 mm/an. Cette figure
a été publiée dans un article récent (Geophysical Research Letters, 22,
973-976, 1995). Vitesse verticale de déplacement de la croûte terrestre pour trois
scénarios d'évolution actuelle de la masse de glace dans l'Antarctique
et pour un scénario d'évolution passée de la masse glaciaire, le modèle
de rebondissement post-glaciaire ICE-3G de Tushingham et Peltier (1991).
Attention à l'échelle différente adoptée pour les données de ICE-3G. Le
scénario 1 contribue de -0,1 mm/an à la hausse du niveau de la mer, le
scénario 2 de -1,1 mm/an et le scénario J92 de 0,45 mm/an. Cette figure
a été publiée dans un article récent (Geophysical Research Letters, 22,
973-976, 1995).](/web/20061103014538im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/geodyn/images/antarctica_.gif) Vitesse verticale de déplacement de la croûte terrestre pour trois
scénarios d'évolution actuelle de la masse de glace dans l'Antarctique
et pour un scénario d'évolution passée de la masse glaciaire, le modèle
de rebondissement post-glaciaire ICE-3G de Tushingham et Peltier (1991).
Attention à l'échelle différente adoptée pour les données de ICE-3G. Le
scénario 1 contribue de -0,1 mm/an à la hausse du niveau de la mer, le
scénario 2 de -1,1 mm/an et le scénario J92 de 0,45 mm/an. Cette figure
a été publiée dans un article récent (Geophysical Research Letters, 22,
973-976, 1995).
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Cette figure montre les vitesses de déformation crustale suivant la verticale
pour trois scénarios de variation de la masse de glace de l'Antarctique
et pour un scénario passé de la variation de la masse de glace, (soit le
modèle de relèvement isostatique ICE-3G de Tushingham et Peltier (1991).
Notez que le ICE-3G a une échelle différente. Le scénario 1 engendre une
variation du niveau de la mer de -0,1 mm par année, le scénario 2 une variation
de - 1,1 mm par année et le scénario J92 une variation de + 0,45 mm par
année. Cette figure a été publiée dans un article récent ( Geophysical Research
Letters, 22, 973-976, 1995).
Toutefois, il y a également un relèvement isostatique contemporain en
Antarctique et elle pourrait être très importante, comme l'indique la
figure pour le modèle de relèvement isostatique ICE-G3. On devra en tenir
compte dans l'interprétation des futurres observations du mouvement crustal
de l'Antarctique au moyen du GPS. La vitesse et la répartition géographique
du relèvement post-glaciaire en Antarctique dépendent de l'âge, de l'ordre
de grandeur et la position des changements massiques passées de la glace
de l'Antarctique, qui sont tous mal connues, quoi que l'Antarctique a
probablement contribué de 20 à 30 m à l'élévation du niveau de la mer
depuis il y a environ 20 000 ans. La détermination du bilan massique de
l'Antarctique est essentielle pour l'interprétation de l'histoire des
variations du niveau de la mer à l'échelle mondiale.
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