Contexte du rendement
Pour mettre ses programmes, ses dépenses et son rendement en perspective, le gouvernement du Canada suit de près l'évolution
des mesures clés des progrès à long terme pour la réduction de la pauvreté dans le monde grâce au développement
durable. Dans la version électronique du rapport, en cliquant sur les indicateurs dans le tableau Points
saillants sur le rendement, le lecteur accédera à de l'information détaillée concernant le rendement et les
tendances actuels.
Tendance
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Indicateur
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Points saillants sur le rendement
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Aide publique au développement (APD) en pourcentage du revenu national brut (RNB)
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En 2005, le Canada a consacré 0,34 p. 100 de son RNB à l'APD (soit environ 3,7 milliards de dollars américains),
une hausse de 0,07 p. 100 par rapport à sa contribution de 2004 qui était de 0,27 p. 100. Le Canada s'est
ainsi classé au 14e rang parmi les 22 pays membres du Comité d'aide au développement de l'OCDE.
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La contribution du gouvernement du Canada à la réduction de la pauvreté dans le monde grâce au développement
durable
Les Canadiens, qui proviennent de tous les coins du monde, savent que la vie dont jouissent les citoyens de notre
pays est de plus en plus tributaire de l'aide aux autres pays pour améliorer la vie de leurs habitants. L'avenir du
Canada est inextricablement lié à celui des autres habitants de la planète qui luttent pour faire respecter la démocratie
et les droits de la personne, mettre en place une gouvernance efficace et responsable, améliorer les niveaux de vie et
gérer l'environnement de façon durable.
Au chapitre du développement, le Canada travaille aux côtés de plusieurs autres partenaires clés, par exemple
d'autres pays donateurs, des partenaires de pays en développement ainsi que des organisations canadiennes et
internationales. Plus précisément, les gouvernements nationaux jouent un rôle indispensable pour veiller à ce que le
développement soit durable en établissant leurs propres priorités, dont l'objectif est de voir à ce que les plus
pauvres profitent des avantages inhérents à la croissance économique. Les partenaires des secteurs bénévole et privé
jouent aussi un rôle essentiel afin d'atteindre des objectifs en matière de développement international et mobiliser
les personnes, les ressources et les compétences requises dans la lutte menée pour mettre fin à la pauvreté.
Entre 1990 et 2002, des progrès importants ont été accomplis dans le monde. Les revenus moyens se sont accrus
d'environ 21 p. 100 et selon les estimations, le nombre de personnes dans un état d'extrême pauvreté a baissé de 130
millions. En outre, les taux de mortalité juvénile ont baissé pour passer de 103 décès pour mille naissances
vivantes par an à 88. (Projet du Millénaire des Nations Unies, Le
Rapport principal, 2005)
Certes, il reste encore beaucoup à faire, et de nombreuses statistiques demeurent alarmantes. Par exemple, plus d'un
milliard de personnes dans le monde vivent avec moins de 1 $US par jour, et 2,7 milliards luttent pour leur survie avec
moins de 2 $US par jour. Tous les jours, le VIH/sida tue 6 000 personnes et 8 200 autres en sont infectées. (Projet du
Millénaire des Nations Unies, En bref : les visages de la
pauvreté, 2006)
Dirigée par l'Agence canadienne de développement international (ACDI), l'approche adoptée par le Canada en matière
de développement est profondément ancrée dans les Objectifs du Millénaire
pour le développement (OMD) des Nations Unies. Cette approche tient aussi compte des principes reconnus à l'échelle
internationale de l'efficacité de l'aide, à savoir la prise en charge locale, une meilleure coordination entre les
donateurs, la création de partenariats, la cohérence des politiques et une approche axée sur les résultats. En conséquence,
l'aide doit être ciblée sur un nombre restreint de pays partenaires, dans des secteurs favorables aux OMD et où
l'aide au développement fournie par le Canada devrait avoir davantage de répercussions. De plus, un programme en
quatre parties visant à améliorer l'efficacité de l'aide sera mis en œuvre. Il aura une perspective stratégique
accrue, dynamisera l'exécution des programmes, prévoira une utilisation plus efficace des ressources de l'ACDI et une
responsabilisation accrue à l'égard des résultats.
Le saviez-vous?
Avec l'aide du Canada et d'autres pays donateurs, l'Afghanistan
a fait des progrès considérables : des élections présidentielles et législatives tenues avec succès,
l'adoption d'une nouvelle constitution; la croissance marquée de l'économie afghane; plus de quatre millions de
plus d'enfants (dont un tiers de filles) inscrits à l'école primaire; l'octroi de micro-prêts à plus de 120 000
Afghanes pour qu'elles acquièrent des moyens de subsistance durables; plus de 3,5 millions de réfugiés réétablis;
la collection et l'entreposage de 11 000 armes lourdes; le désarmement de 63 000 combattants; le déminage et la
destruction des stocks de munitions sous la direction soutenue du Canada; et l'octroi de moyens à plus de 13 000
collectivités pour qu'elles définissent des priorités et gèrent des ressources pour réaliser des projets visant
la reconstruction dans les régions rurales et la réduction de la pauvreté (p. ex., l'eau et l'assainissement, l'éducation,
la santé, l'électricité).
Il n'en demeure pas moins que de nombreux défis subsistent, car les insurgés talibans représentent toujours
une menace pour le peuple afghan, le gouvernement local et les forces internationales de maintien de la paix.
Source : Agence canadienne de développement international, 2006
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Dans le discours du Trône de 2006, le nouveau gouvernement du
Canada s'est dit résolu à faire une utilisation plus judicieuse des ressources allouées à l'aide canadienne et il a
promis d'assurer une responsabilisation accrue quant à la répartition de l'aide accordée à l'échelle internationale
et aux résultats s'y rattachant. À cette fin, le Canada continue de travailler avec des institutions financières
internationales pour veiller à ce que leurs ressources soient utilisées de façon efficace au profit de l'avancement
de leurs mandats respectifs et pour faire en sorte que les relations qu'il entretient avec elles soient efficaces,
responsables et efficientes. Qui plus est, dans le budget de 2006,
le gouvernement du Canada a réaffirmé son engagement à doubler l'aide internationale d'ici 2010-2011, par rapport aux
niveaux de 2001-2002.
L'allègement de la dette est une autre contribution importante à la réduction de la pauvreté. Le Canada a
encouragé une participation accrue à l'allègement de la dette, au sens où elle permet aux gouvernements nationaux
accablés par la dette de réacheminer les ressources à d'autres
secteurs, comme la santé, l'éducation et l'environnement.
Les efforts déployés pour lutter contre la maladie ont également leur importance, et le gouvernement du Canada
finance un certain nombre d'initiatives multilatérales, notamment le Fonds
mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'Alliance mondiale pour la vaccination et la
production de vaccins, l'Initiative pour l'éradication de la poliomyélite et l'Initiative de 3 millions d'ici 2005 de
l'Organisation mondiale de la santé. Le budget de 2006 a prévu jusqu'à 320 millions de dollars pour lutter contre la
poliomyélite, la tuberculose, le paludisme et le VIH/sida, et pour aider les pays à faible revenu à faire face à des
catastrophes naturelles ou à une hausse subite des prix des produits de base.
Liens pour accéder à l'information ministérielle détaillée
Plusieurs ministères, organismes et sociétés d'État qui reçoivent des crédits contribuent à la réduction
de la pauvreté dans le monde grâce au développement durable au moyen de leurs résultats stratégiques et de
leurs activités de programmeS. Le présent document sert de carte routière pour faciliter la consultation des rapports
sur le rendement des ministères et des organismes. En cliquant sur les liens fournis dans la version électronique du
tableau suivant, le lecteur accédera à l'information concernant la planification, le rendement et les ressources, qui
a été communiquée dans les rapports ministériels sur le rendement et les rapports sur les plans et les priorités
des organisations fédérales ainsi que le Rapport annuel au Parlement sur les sociétés d'État et autres sociétés
dans lesquelles le Canada détient des intérêts. La base de données des Résultats stratégiques, que l'on
trouve à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/krc/cp-rc_f.asp, permet également au lecteur
d'accéder à des vérifications et des évaluations pertinentes.
Contexte du rendement
Pour mettre ses programmes, ses dépenses et son rendement en perspective, le gouvernement du Canada suit de près l'évolution
des mesures clés des progrès à long terme pour un partenariat nord-américain fort et mutuellement avantageux.
Dans la version électronique du rapport, en cliquant sur les indicateurs dans le tableau Points saillants sur le
rendement, le lecteur accédera à de l'information détaillée concernant le rendement et les tendances actuels.
Tendance
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Indicateur
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Points saillants sur le rendement
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Échanges commerciaux
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Les exportations de marchandises aux États-Unis ont augmenté pour passer de 183,3 milliards de dollars en 1994
à 365,7 milliards de dollars en 2005. Les exportations de marchandises vers le Mexique ont totalisé 3,2 milliards
en 2005, en hausse de 2,2 milliards de dollars depuis 1994.
Les importations de marchandises en provenance des États-Unis se sont accrues pour passer de 137,3 milliards de
dollars en 1994 à 215 milliards de dollars en 2005. Les importations de marchandises en provenance du Mexique ont
totalisé 14,6 milliards de dollars en 2005, en hausse de 10,1 milliards de dollars depuis 1994.
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La contribution du gouvernement du Canada à un partenariat nord-américain fort et mutuellement avantageux
Le Canada, les États-Unis et le Mexique, dont la population réunie représente environ 436 millions de personnes,
partagent le vaste continent nord-américain. Les trois partenaires souverains se sont engagés à assurer la prospérité
économique, la protection et la sécurité de leurs citoyens à l'échelle du continent.
En 2005, le Canada, les États-Unis et le Mexique ont mis sur pied le Partenariat
nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP). Ce partenariat fournit un cadre permettant de renforcer
la collaboration avec les pays voisins du Canada dans des domaines aussi variés que la sécurité, la facilitation des
formalités aux frontières, le commerce, le transport, l'environnement, l'énergie, la collaboration au chapitre de
l'application des lois et la santé publique. Par ailleurs, le partenariat a permis aux trois gouvernements de
multiplier leurs contacts institutionnels pour concrétiser la vision commune d'une région plus forte, plus sécuritaire
et plus prospère.
En mars 2006, les trois dirigeants nord-américains ont examiné les progrès réalisés quant à la mise en œuvre
du PSP et se sont engagés à promouvoir un programme positif sur le continent, en insistant sur cinq
grandes priorités :
1) la création du Conseil nord-américain de la concurrence;
2) la mise en œuvre, dans un délai de deux ans, de plusieurs mesures visant à poursuivre la mise en place de
frontières intelligentes et sûres;
3) la collaboration accrue entre les trois pays face aux catastrophes naturelles ou d'origine humaine;
4) la mise en place d'un cadre trilatéral pour la coopération entre les autorités réglementaires;
5) la promotion de l'innovation, de la recherche et du développement dans des domaines tels que les
technologies propres de l'énergie.
Par ailleurs, le Canada et les États-Unis sont les plus grands partenaires commerciaux dans le monde. La valeur des
échanges de biens et de services outre-frontière se chiffre à 1,9 milliard de dollars chaque jour et le commerce bénéficie
du passage transfrontalier quotidien d'un demi-million de personnes et de 37 000 camions. La signature de l'Accord
de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1994, a permis d'élargir l'Accord de libre-échange entre le
Canada et les États-Unis(1989) pour y inclure le Mexique. De plus, en 2004, le Canada est devenu le deuxième
marché d'exportation en importance du Mexique, et le Mexique est devenu le cinquième marché d'exportation du Canada
(Statistique Canada, 2006).
Bien que la grande majorité des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis se déroulent dans un
contexte exempt de conflits, le conflit du bois d'œuvre
a nui aux relations transfrontalières. L'approche générale adoptée par le Canada est demeurée celle d'un règlement
négocié, tout en poursuivant les procédures en contestation devant l'Organisation mondiale du commerce, les groupes
spéciaux de l'ALENA et les tribunaux américains. Les négociations ont abouti, en avril 2006, à la conclusion d'un
accord de principe entre le Canada et les États-Unis en vue de résoudre le différend et de procurer à l'industrie
canadienne un environnement stable et prévisible au sein duquel elle pourra œuvrer et investir. En août 2006, le
Premier ministre Harper a confirmé qu'étant donné qu'une grande majorité des membres de l'industrie du bois d'œuvre
et des principales provinces productrices de bois d'œuvre appuyaient l'Accord,
le gouvernement déposerait un projet de loi au Parlement. Le projet de loi C-24, une législation pour mettre en
vigueur l'Accord a été présenté au Parlement le 20 septembre 2006 et il est entré en vigueur le 12 octobre. Tout au
long du processus de mise en œuvre de l'Accord, les représentants du gouvernement du Canada continueront à consulter
régulièrement les représentants des provinces et de l'industrie.
Le saviez-vous?
En mai 2006, le Canada et les États-Unis ont renouvelé l'Accord
sur le NORAD et renforcé son mandat pour ajouter une fonction d'alerte maritime à la mission aérospatiale en
cours. L'Accord sur le NORAD a également été rendu permanent, sous réserve d'au moins un examen tous les quatre
ans. Cet arrangement souligne l'engagement à long terme du Canada et des États-Unis pour la défense conjointe de
l'Amérique du Nord.
Source : Défense nationale, 2006
|
Par ailleurs, les relations canado-américaines au chapitre de la défense évoluent rapidement depuis le 11
septembre 2001. Par exemple, NORAD a accru sa capacité opérationnelle et a élargi son mandat pour être mieux en
mesure de s'attaquer aux menaces aussi bien en Amérique du Nord qu'à l'extérieur du continent.
Le saviez-vous?
En collaboration avec le U.S. Customs and Border Protection, l'Agence des services frontaliers du Canada facilite
le passage des voyageurs à faible risque préapprouvés qui entrent au Canada et aux États-Unis, au moyen de
nombreux programmes dont NEXUS Air, NEXUS Autoroutes et Expéditions rapides et sécuritaires (EXPRES).
- NEXUS Air–Programme mis à l'essai à
l'aéroport international de Vancouver du 30 novembre 2004 à avril 2006 au moyen de la technologie biométrique
de reconnaissance de l'iris. Étant donné le succès du projet pilote, le budget de 2006 a prévu des fonds
additionnels pour élargir la portée de cette initiative.
- NEXUS Autoroutes–En décembre
2005, on comptait plus de 93 400 participants à 11 postes frontaliers terrestres très fréquentés partout au
Canada. L'inscription au programme NEXUS Autoroutes s'accroît de 20 000 membres par an.
- EXPRES–Il s'agit d'un processus commercial
offert aux importateurs et aux transporteurs approuvés, à faible risque, ainsi qu'aux chauffeurs inscrits, et
il fait en sorte que les expéditions des entreprises approuvées qui sont prises en charge par des
transporteurs approuvés ayant recours à des chauffeurs inscrits puissent être dédouanées dans l'un des deux
pays avec une rapidité et une certitude accrues, ce qui permet de réduire les coûts liés à l'observation.
Source : Agence des services frontaliers du Canada, 2006
|
Comme les États-Unis ont mis de plus en plus l'accent sur la sécurité de leur territoire, il y a eu un
renforcement de la collaboration entre le Canada et les États-Unis d'une manière qui ne compromet pas le commerce
transfrontalier. Les deux pays reconnaissent que leur économie et leur sécurité respectives les concernent
mutuellement, et ils travaillent en étroite collaboration en vue d'améliorer la sécurité tout en facilitant les échanges
commerciaux et la circulation des personnes.
Pour ce qui est de la sécurité de la frontière, le budget de
2006 a prévu un investissement de 101 millions de dollars sur deux ans pour commencer à armer les agents
frontaliers en les dotant d'armes courtes et à veiller à ce qu'ils ne soient plus obligés de travailler seuls. Au
chapitre du commerce, le budget de 2006 a prévu 303 millions de dollars sur deux ans pour adopter une stratégie
frontalière visant à promouvoir la circulation des marchandises et des voyageurs à faible risque en Amérique du Nord
tout en protégeant les Canadiens contre les menaces à la sécurité.
Liens pour accéder à l'information ministérielle détaillée
Plusieurs ministères, organismes et sociétés d'État qui reçoivent des crédits contribuent à un
partenariat nord-américain fort et mutuellement avantageux au moyen de leurs résultats stratégiques
et de leurs activités de programmes. Le présent document sert de carte routière pour faciliter la consultation des
rapports sur le rendement des ministères et des organismes. En cliquant sur les liens fournis dans la version électronique
du tableau suivant, le lecteur accédera à l'information concernant la planification, le rendement et les ressources,
qui a été communiquée dans les rapports ministériels sur le rendement et les rapports sur les plans et les priorités
des organisations fédérales ainsi que le Rapport annuel au Parlement sur les sociétés d'État et autres sociétés
dans lesquelles le Canada détient des intérêts. La base de données des Résultats stratégiques, que l'on
trouve à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/krc/cp-rc_f.asp, permet également au lecteur
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Secteur de résultats
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Organisations fédérales
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Un partenariat nord-américain fort et mutuellement avantageux
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Affaires étrangères et Commerce international Canada
Agence canadienne d'inspection des aliments
Agence des services frontaliers du Canada
Commission mixte internationale
Défense nationale
Secrétariat de l'ALENA, Section canadienne
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Contexte du rendement
Pour mettre ses programmes, ses dépenses et son rendement en perspective, le gouvernement du Canada suit de près l'évolution
des mesures clés des progrès à long terme pour un Canada prospère grâce au commerce mondial. Dans
la version électronique du rapport, en cliquant sur les indicateurs dans le tableau Points saillants sur le rendement,
le lecteur accédera à de l'information détaillée concernant le rendement et les tendances actuels.
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Indicateur
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Points saillants sur le rendement
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Position du Canada en matière d'investissement
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Depuis 1990, année pour laquelle les investissements directs du Canada à l'étranger ont totalisé 98,4
milliards de dollars, les investissements directs du Canada à l'étranger ont plus que quadruplé, atteignant 465,1
milliards de dollars en 2005 – soit une hausse de 3,0 p. 100 par rapport à 2004. Cette augmentation est modeste
comparativement à 2004 où une hausse de 10,3 p. 100 par rapport à 2003 a été observée. Depuis 1990, le niveau
des investissements directs étrangers au Canada s'est accru de près de 218 p. 100, passant de 130,9 milliards de
dollars à 415,6 milliards de dollars en 2005.
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La contribution du gouvernement du Canada à un Canada prospère grâce au commerce mondial
Dans un monde caractérisé par la mondialisation, les facteurs économiques et commerciaux internationaux déterminent,
dans une large mesure, la prospérité de chacun des pays souverains. Le niveau d'intégration ou de participation des
économies nationales au système économique mondial se répercute directement sur le potentiel de prospérité des
pays et la qualité de vie de leurs citoyens. Le Canada a tiré profit de l'économie mondiale : le Canada, dont l'économie
occupe la neuvième place dans le monde, est désormais au neuvième rang pour ce qui est du commerce de marchandises à
lui seul. En 2005, le commerce de marchandises du Canada dans son ensemble a dépassé 815 milliards de dollars.
Figure 3.1 Exportations et importations du Canada en 2005
Exportations |
|
|
Importations |
|
|
Rang
|
Pays[3]
|
(milliards
de dollars)
|
Rang
|
Pays
|
(milliards
de dollars)
|
1
|
É.-U.
|
365,7
|
1
|
É.-U.
|
215,1
|
2
|
Union européenne
|
24,7
|
2
|
Union européenne
|
45,6
|
3
|
Japon
|
9,2
|
3
|
Chine
|
29,5
|
4
|
Chine
|
7,1
|
4
|
Mexique
|
14,6
|
5
|
Mexique
|
3,3
|
5
|
Japon
|
14,8
|
|
Autres pays
|
25,9
|
|
Autres payes
|
61,1
|
|
Tous les pays
|
435,9
|
|
Tous les pays
|
380,7
|
Source : Statistique Canada, 2006
Un quart de l'ensemble des emplois canadiens est lié en partie au commerce
international. En 2005, l'ensemble du commerce mondial pour le Canada a représenté 982,3 milliards de dollars,
soit 840,2 milliards de dollars au chapitre des biens et 142,1 milliards de dollars[4]
au chapitre des services. Chaque jour, les échanges commerciaux du Canada avec les autres pays du monde se chiffrent à
plus de 2,5 milliards de dollars. (Statistique Canada, 2006)
Le gouvernement du Canada veille à ce que la position du Canada au sein de l'économie mondiale s'améliore en ce
qui touche le commerce et l'investissement. En dépit de l'absence de progression du cycle de négociations de Doha, l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) continue d'établir les règles commerciales multilatérales qui sont le fondement de nos
relations commerciales avec les 147 autres membres. Dans le budget
de 2006, le gouvernement a annoncé d'importantes mesures fiscales pour aider les entreprises canadiennes à devenir
plus productives et compétitives et pour faire du Canada un pays qui attire l'investissement étranger. La
commercialisation des nouvelles connaissances est devenue en fait une source principale d'avantage concurrentiel, et le
Canada continuera d'investir dans toutes les facettes de l'innovation et de fournir des services aux entreprises pour
acquérir ou maintenir l'avantage concurrentiel.
L'élargissement de la part de marché des partenaires commerciaux actuels qui revient au Canada et l'exploration de
nouveaux marchés sont des moyens de faire en sorte que les Canadiens profitent de la prospérité mondiale. Le Canada a
donc conclu des accords de libre-échange avec le Chili,
le Costa Rica et Israël, et il est en train de négocier des ententes de libre-échange avec le Groupe des quatre de
l'Amérique centrale (El Salvador, Guatemala, Honduras et Nicaragua), l'Association européenne de libre-échange,
Singapour, la République de Corée, les pays de la Communauté andine (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou et
Venezuela), les pays du CARICOM (la Communauté et le Marché commun des Caraïbes) et la République dominicaine.
(Affaires étrangères et Commerce international Canada, 2006)
Liens pour accéder à l'information ministérielle détaillée
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prospère grâce au commerce mondial au moyen de leurs résultats stratégiques et de leurs activités de
programmes. Le présent document sert de carte routière pour faciliter la consultation des rapports sur le rendement
des ministères et des organismes. En cliquant sur les liens fournis dans la version électronique du tableau suivant,
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dans les rapports ministériels sur le rendement et les rapports sur les plans et les priorités des organisations fédérales
ainsi que le Rapport annuel au Parlement sur les sociétés d'État et autres sociétés dans lesquelles le Canada détient
des intérêts. La base de données des Résultats stratégiques, que l'on trouve à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/krc/cp-rc_f.asp,
permet également au lecteur d'accéder à des vérifications et des évaluations pertinentes.
Le saviez-vous?
Chaque année, Affaires étrangères et Commerce international Canada publie un rapport annuel, Le
point sur le commerce, qui donne un aperçu de l'évolution de l'économie mondiale et des faits qui ont eu
une influence sur le rendement économique du Canada au cours de l'année écoulée.
Source : Affaires étrangères et Commerce international Canada, 2006
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Secteur de résultats
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Organisations fédérales
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Un Canada prospère grâce au commerce mondial
|
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Corporation commerciale canadienne
Ministère des Finances Canada
Société canadienne d'hypothèques et de logement
Tribunal canadien du commerce extérieur
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