FICHE D'INFORMATION - RECHERCHE SCIENTIFIQUE PORTANT SUR L’AQUACULTURE DURABLE

Les scientifiques de Pêches et Océans Canada (MPO) contribuent largement à la compréhension des trois océans, des eaux douces, des côtes et des ressources aquatiques du Canada.

Au MPO, les sciences se répartissent en plusieurs domaines de recherche : les sciences de l’environnement, les sciences de l’aquaculture, les recherches sur les pêches, l’hydrographie, l’océanographie et la climatologie. L’approche écosystémique intégrée guide de plus en plus les recherches scientifiques faites par le Ministère; en vertu de cette approche, l’on tient compte de tous les aspects de l’écosystème afin de déterminer la manière dont ils s’influencent réciproquement.

Le Ministère fait de la recherche scientifique sur la culture des coquillages depuis les années 1960 et l’élevage du saumon et de la truite depuis les années 1970. La recherche effectuée par le Ministère sur l’aquaculture porte notamment sur les interactions environnementales entre la production aquacole et le milieu aquatique.

Les sciences à l’appui de l’aquaculture durable

Les travaux de recherche du MPO visent à transférer les dernières connaissances technologiques à l’industrie aquacole. Les recherches sur les effets environnementaux de l’aquaculture constituent une solide base scientifique pour la conservation et la protection du poisson et de son habitat en mer et en eau douce. Les scientifiques surveillent les stocks sauvages de poissons et de mollusques et les cheptels d’élevage afin de dépister les maladies et effectuent des recherches sur les interactions des stocks sauvages et d’élevage.

Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche et de la surveillance continue, effectuées surtout près ou sous les cages en filet utilisées pour l’élevage du poisson, constituent le fondement des décisions sur le choix des sites, la délivrance de permis, les méthodes d’alimentation et la récolte.

En collaboration avec l’industrie et d’autres partenaires, le MPO offre des fonds par le truchement du Programme coopératif de recherche et de développement en aquaculture (PCRDA) pour exécuter des projets de recherche et de développement qui seront financés conjointement par le secteur privé. Le PCRDA, doté de 4,5 millions de dollars par an, a pour objectif d’identifier les lacunes dans les connaissances scientifiques et de réaliser des projets de recherche pour les combler. Les principaux domaines de recherches sont :

• la production de poissons, y compris les régimes alimentaires, les dispositifs de grossissement, les méthodes d’élevage et la mise en valeur de nouvelles espèces;
• la santé du poisson, y compris la résistance aux maladies, le dépistage et le traitement des maladies et des études du cycle vital des agents pathogènes;
• le rendement environnemental de l’industrie.

En outre, le gouvernement fédéral collabore avec les universités, les provinces et l’industrie, au Canada et à l’étranger, en vue d’élargir la base des connaissances scientifiques sur l’aquaculture et d’accroître la capacité du Canada de répondre aux besoins en matière de recherche de l’industrie de l’aquaculture.

Ces partenariats permettent de faire de grands progrès scientifiques et technologiques. L’information et les avis scientifiques aident à orienter l’élaboration de politiques et la prise de décisions de gestion.

Les avis scientifiques

Le besoin de prendre des décisions face à l’incertitude scientifique est devenu de plus en plus grand et de plus en plus visible par le public. La recherche procure l’assurance que les effets environnementaux de l’aquaculture peuvent être limités à des valeurs acceptables.

La recherche scientifique réalisée par le MPO vise à combler les lacunes de connaissances sur la production aquacole et sur les effets environnementaux des activités aquacoles. Les nouvelles informations issues des recherches scientifiques faisant l’objet d’examens par les pairs s’appuient sur des connaissances acquises et permettent de fournir des avis scientifiques à l’appui des décisions de gestion de l’industrie.

La recherche continue contribue à accroître la certitude scientifique au sujet des activités aquacoles et de la manière dont elles influent sur le milieu aquatique. L’approche de précaution peut être utilisée pour gérer les risques en l’absence de certitude scientifique absolue. L’approche de précaution reconnaît que l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard le développement économique.

Pour en savoir davantage, rendez-vous sur ces sites :

Pêches et Océans Canada - www.dfo-mpo.gc.ca (/sciences ou /aquaculture)

BCP - www.pco-bcp.gc.ca/default.asp?Language=F&page=publications&doc=precaution/precaution_f.htm  (Cadre d’application de la précaution dans un processus décisionnel scientifique en gestion du risque)

Dernière mise à jour : 2006-06-28

Avis importants