Ici et ailleurs

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Ici et ailleurs la science, c'est...
Dame âgée
Souffler 100 bougies

Dans les pays riches comme le Canada, le Japon et la France, l’espérance de vie à la naissance atteint aujourd’hui des sommets inégalés et oscille entre 75 et 85 ans. Depuis 1840, la longévité humaine s’accroît d’en moyenne trois mois par année. Si la tendance se maintient, l’espérance de vie pourrait atteindre 95 ans en 2040! Nos enfants ont donc de fortes chances de devenir centenaires. Malheureusement, la réalité est tout autre dans des pays comme la Zambie où l’espérance de vie est de 39 ans...


Nos enfants auront-ils 100 ans ?
Nos enfants (surtout les filles) ont de fortes chances statistiques d’atteindre cent ans. Actuellement, au Québec, l’espérance de vie à la naissance des femmes est de 82 ans. Comme il s’agit d’une moyenne, le Québec compte plusieurs centenaires et même de « supercentenaires », c’est-à-dire des individus âgés de plus de 110 ans. En examinant la courbe des décès des centenaires québécois, on observe une hausse constante. Avant les années 1960, on comptait moins de 20 décès de centenaires annuellement, alors qu’en 1980, on en dénombrait une centaine et, en 2004, plus de 300! Ce phénomène se produit dans plusieurs pays occidentaux. On explique généralement cette augmentation de la longévité du fait que les conditions de vie (alimentation, hygiène, progrès de la médecine) se sont grandement améliorées depuis 150 ans. Aux États-Unis, des patients ont subi des chirurgies cardiaques après l’âge de 100 ans! Certains scientifiques rétorquent toutefois que la vague d’obésité sévissant parmi les enfants et les adolescents de pays comme les États-Unis et le Canada pourraient renverser cette tendance. Formeront-ils la première génération à mourir plus jeunes que leurs parents ?

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Utilisation de la paille Lifestraw
Vivre sur la paille

Chaque jour, dans le monde, plus de 6 000 personnes meurent à la suite de maladies provenant d’une eau insalubre. Mais il y a de l’espoir : il existe maintenant une paille – la LifeStraw® – qui permet de boire l’eau des rivières et des lacs sans attraper la typhoïde, le choléra, la dysenterie ou la diarrhée. Cette paille bien spéciale qui filtre et désinfecte l’eau a une durée de vie d'une année. Plus de 70 000 pailles ont été distribuées aux victimes du terrible séisme survenu au Cachemire en octobre 2005.


La paille purificatrice
Comment la paille Lifestraw purifie-t-elle l’eau ? Elle contient trois filtres (dont un au charbon activé) qui retiennent les petites impuretés de même que certains parasites contenus dans l’eau des lacs et des rivières. De plus, elle renferme des billes imprégnées d’iode, un puissant désinfectant qui détruit plusieurs bactéries et virus par simple contact. Contrairement à d’autres systèmes de purification, les produits chimiques contenus dans la paille ne confèrent pas une mauvaise saveur à l’eau et ne menacent pas la santé des utilisateurs. Cependant, comme l’iode affecte la glande tyroïde, les personnes souffrant de problèmes de thyroïde ou d’allergies à l’iode devraient consulter leur médecin avant de l’utiliser. Cette paille peut être employée tant par les adultes, les vieillards que par les enfants, y compris les bébés. Il suffit d’aspirer l’eau. Avis aux amateurs de camping sauvage : la Lifestraw n’est pas encore disponible au Québec.

Références
• Lifestraw
• Med gadget (en anglais)

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Des jardins sur des toits d'édifices
Jardiner comme à Babylone

Aménager un jardin sur son toit, c’est une idée qui remonte à l’Antiquité. Les Jardins suspendus de Babylone ne font-ils pas partie des sept merveilles du monde ? L’idée inspire aussi des urbanistes amateurs et professionnels de plusieurs villes contemporaines, dont Montréal, Ottawa, Chicago, New York et Atlanta. Pourquoi ? Les toits verts permettent de lutter contre les gaz à effet de serre, la pollution atmosphérique et le gaspillage d’énergie. Et puis, un toit vert, c’est le parfait compagnon de la chaise longue… Mais ça se complique un peu lorsqu’il faut tondre la pelouse au quinzième étage.


Les toits verts
Les toits verts ont fait leur preuve un peu partout dans le monde, particulièrement en Europe. Chicago pourrait bien devenir une ville-modèle dans ce domaine, puisque le toit de son hôtel de ville comprend des plantes et même des ruches! Les avantages liés aux toitures végétalisées sont nombreux. Elles contribuent à purifier l’air et à climatiser les édifices à peu de frais tout en protégeant les toits des intempéries. Un toit vert peut faire diminuer la température d’un quartier tout entier! De plus, ces toitures permettent de récupérer l’eau de pluie. Notons toutefois que cela pose un problème lorsque la structure du bâtiment ne peut supporter le poids de la terre gorgée d’eau. 

Il existe de très nombreux projets de toits verts au Canada dont ceux du Centre d’écologie urbaine de Montréal et du Conseil national de recherches Canada (CNRC). En 2000, un jardin expérimental a été aménagé sur le toit même du Campus du CNRC, à Ottawa. Cette initiative a conduit d’autres édifices publics ontariens, tels l'Hôtel de ville de Toronto, à verdir leur toiture.

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Sac de papier
Mettre à sac certains mythes

Les sacs de papier sont-ils vraiment écologiques ? Bien qu’ils soient biodégradables, recyclables et issus d’une ressource renouvelable, leur fabrication et leur distribution nécessitent plus d’énergie que celles des sacs de plastique. De plus, la production de papier exige beaucoup d’eau et pollue l’atmosphère. Une alternative : des sacs de plastique recyclables, biodégradables et compostables!


Sacs de plastique écologiques
Chaque année, des centaines de millions de sacs de plastique se retrouvent dans la nature ou les sites d’enfouissement... et pour longtemps. Ils peuvent mettre plus d’un siècle à se décomposer! À la fin des années 1980, on a mis sur le marché les premiers sacs de plastique biodégradables composés d’amidon et de polyéthylène. Malheureusement, en se décomposant, ils laissaient des résidus nocifs dans l’environnement. Les sacs de plastique de la nouvelle génération sont constitués à 100 % de produits biodégradables : amidon de maïs, polymères et acide polylactique. On réussit à les produire en diminuant de 66 % les émissions de gaz à effet de serre. Les sacs se décomposent rapidement, entre 10 et 45 jours, selon la méthode de compostage utilisée. Qui aurait dit qu’un jour, on engraisserait notre potager avec du terreau enrichi de sacs de plastique ?

Ce genre d’analyse des coûts environnementaux peut s’appliquer à une vaste gamme de produits et de services. Au Canada, le premier centre de recherche voué à cette question est le Centre interuniversitaire de référence sur l'analyse, l'interprétation et la gestion du cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). Fondé en 2001, le CIRAIG s’intéresse au cycle de vie d’objets allant du stylo à bille, au réfrigérateur, en passant par la voiture hybride.

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Salle d'opérations
Guérir à distance

En 2001, un chirurgien en poste à New York a enlevé la vésicule biliaire d’une patiente hospitalisée à Strasbourg. Comment est-ce possible ? Grâce à Zeus, un robot chirurgical commandé à distance. Ce robot est muni de trois bras que le chirurgien commande au moyen d’un ordinateur très puissant. L’un des bras tient une caméra, tandis que les autres manient les instruments chirurgicaux.


En 2003, l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal s’est procuré un autre robot chirurgical, le Da Vinci. Dans un proche avenir, les médecins espèrent effectuer des interventions chirurgicales à distance et ainsi compenser la pénurie de spécialistes en région.

Les robots chirurgicaux
Cette première en télé-chirurgie a été réalisée grâce au savoir faire du chirurgien et aux progrès technologiques. Assis devant son écran d’ordinateur, le médecin peut apercevoir le champ opératoire et contrôler l’angle de vision de la caméra. Pour diriger les mouvements du robot Zeus, il manipule deux tiges métalliques reliées à l'ordinateur.

Cette technologie de pointe est fort dispendieuse. Le coût d’achat du Zeus peut atteindre un million de dollars et les frais de télécommunications par satellite – qui transmettent les images en quelques millisecondes – plus de 1,2 million de dollars par opération!

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