Jeunes adultes

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Jeunes adultes la science, c'est...
Panier d'épicerie avec écran LCD
Le panier d'épicerie intelligent

Vous arrive-t-il d’avoir peur de manquer d’argent lorsque vous faites l’épicerie? Ou d’oublier des articles parce que vous vous perdez dans les grandes surfaces?


Un lecteur optique très pratique 
Un jour, les supermarchés proposeront des paniers capables de lire une liste d’épicerie, d’établir le meilleur itinéraire à travers le dédale des allées et de nous indiquer les aubaines sur nos produits préférés. Finies les mauvaises surprises à la caisse, puisque le lecteur optique calculera le total à mesure qu’on y déposera les produits. Idéal pour les petits budgets… et pour les nuls en calcul!

Le panier d’épicerie « Concierge », conçu par une entreprise ontarienne, révolutionnera « l’art » de faire l’épicerie. Il est équipé d'un dispositif de positionnement, d'un lecteur optique et d'un écran tactile relié à un ordinateur. Il lit la liste d'épicerie enregistrée sur la carte-client ou sur la clé USB et indique au consommateur les allées où se trouvent les produits qui y figurent. Le « Concierge » peut même garder en mémoire les habitudes d'achat du client et indiquer les réductions sur ses articles préférés!

Références
• Magazine Les Débrouillards avril 2006
Springboard Retail Networks Inc. (en anglais)

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Jeune fille aux vêtements colorés
Porter des vêtements hallucinants

En raison de sa grande résistance, le chanvre entre dans la confection de cordes et de voiles de bateaux. On l’utilise aussi dans l’industrie du vêtement en y incorporant généralement du coton, une fibre plus souple. Des chercheurs du Conseil national de recherches Canada (CNRC) ont mis au point un nouveau procédé à base d’enzymes qui permettra de produire à moindre coût des vêtements 100 % chanvre, à la fois souples et écologiques.


En effet, la culture du chanvre est moins polluante que celle du coton et contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, puisqu’un champ de chanvre absorbe cinq fois plus de dioxyde de carbone qu'une forêt de même superficie.

Des vêtements 100 % chanvre
Le CNRC s'est associé à un manufacturier de vêtements canadien pour créer un tissu en chanvre pur plus souple et plus blanc. La nouvelle technologie emploie une enzyme pour éliminer la pectine, une substance gommeuse contenue dans le chanvre. Selon les experts, une industrie canadienne du chanvre a de l’avenir. En effet, ce produit  pousse bien sous notre climat et sa culture ne nécessite pas de pesticides, ce qui la rend à la fois économique et écologique. Si tout va bien, ce nouveau tissu servira à confectionner les uniformes des athlètes canadiens aux Jeux Olympiques de 2010.

Contrairement à la culture de la marijuana, celle du chanvre industriel est tout à fait légale. Bien qu’elles appartiennent toutes deux à la même espèce, chacune de ces plantes a été modifiée par l’humain dans le but de mettre en valeur certaines caractéristiques. Pour le chanvre industriel, ce sont la longueur des fibres et sa rapidité de croissance. Pour la marijuana, c’est sa forte teneur en THC, une substance aux propriétés hallucinogènes.

Saviez-vous que le tailleur Lévi Strauss a utilisé le chanvre pour concevoir son premier jeans en 1873 ?

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Manège
Éprouver des sensations fortes

Êtes-vous amateur de manèges ? Savez-vous d’où proviennent les sensations bizarres que vous ressentez dans les montagnes russes ? Celles-ci surviennent lorsque votre corps est soumis à une accélération « G » différente de celle à laquelle il est habitué. Dans un manège qui accélère brusquement, cette force augmente considérablement, ce qui se traduit par des sensations fortes et agréables... à condition d’avoir le cœur solide.


Les manèges
Lorsqu’ils imaginent des manèges pour satisfaire les adeptes de sensations fortes, les concepteurs utilisent plusieurs outils mathématiques. Ils s’amusent notamment à faire subir aux passagers des accélérations et des décélérations subites. Les sensations étranges qui en résultent sont dues au fait que leur corps est soumis à une accélération « G » non familière. Dans certains manèges-ascenseurs, les passagers parcourent l’équivalent de 12 étages en 3 secondes! Lorsqu’ils montent, ils sont soumis à une accélération de 4 G.

Pour tester l’effet des futurs manèges sur le corps humain, on utilise des mannequins dotés de capteurs. En vérifiant l’intensité et la localisation des forces (de côté ou de bas en haut) auxquelles les passagers seront soumis, on évite que ceux-ci se blessent ou qu’ils s’évanouissent.

Référence
• Cmathématique

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Voitures dans le traffic
Mettre du sucre dans le moteur

Au Brésil, des milliers de voitures roulent à l’éthanol, de l’alcool tiré de la canne à sucre. En plus d’être plus économique que l’essence, l’éthanol est beaucoup plus écologique. Sa combustion n’émet ni plomb, ni particule et peu de monoxyde de carbone. Grâce à lui, les rejets de gaz à effet de serre du Brésil ont chuté de 13 %. Autre avantage : les résidus de canne à sucre sont brûlés à la distillerie pour produire l’électricité nécessaire à la fabrication de l’éthanol.


Au Canada, c’est surtout à partir du blé et du maïs qu’on produit l’éthanol, un carburant qui émet 40 % moins de gaz à effet de serre que l’essence. Bien que l’éthanol tiré du maïs soit moins polluant que les carburants fossiles, il en est autrement de la culture de cette céréale, jugée dommageable pour l’environnement en raison du travail et de la dégradation des sols et de l’emploi d’engrais et de pesticides.

L’éthanol
L’éthanol résulte de la fermentation du sucre contenu dans des céréales, la betterave ou la canne à sucre. L'éthanol brésilien est deux à trois fois moins cher que l’éthanol américain ou européen, notamment en raison du faible coût de la main-d'œuvre. Depuis trente ans, les voitures à moteur hybride flex-fuel y font fureur. Fonctionnant soit à l’alcool, soit à l’essence ou avec un mélange des deux, ces véhicules sont propres et économiques.

Au Canada, on compte plus de 1 000 stations-services offrant un mélange essence/éthanol convenant à tous les moteurs construits depuis 1979. Des recherches sont en cours pour mettre au point de l’éthanol tiré de déchets agricoles et forestiers qui réduirait encore davantage les émissions de gaz à effet de serre que l'éthanol provenant des céréales. 

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Étudiante et portable
Trouver l'erreur

De nombreux étudiants rédigeant des travaux scolaires n’hésitent pas à « emprunter » des extraits de textes figurant sur des sites internet, tout en prétendant en être l’auteur. Depuis quelques années, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Une étude réalisée aux États-Unis révèle qu’en 1999, 10 % des étudiants s’étaient adonnés au plagiat électronique et qu’en 2001, leur proportion atteignait 41 %. Pour dissuader les fraudeurs d’utiliser la fonction « copier-coller », des firmes ont mis au point des logiciels anti-plagiat qui détectent les passages de texte anglais copiés sur Internet.


Le plagiat électronique
Bien que le plagiat électronique fasse moins parler de lui que le piratage électronique (téléchargement de musique et de films, copie de disques compacts), il mérite qu’on y réfléchisse. Les étudiants sont si nombreux à intégrer à leurs travaux des passages copiés sur Internet, que plusieurs institutions d’enseignement – principalement de  langue anglaise – se sont dotées de logiciels anti-plagiat. Une étude américaine menée en 2000 affirme que le meilleur moyen pour dissuader les étudiants de recourir au plagiat électronique est de les informer qu’un logiciel anti-plagiat sera employé. Mais pour l'instant, ces logiciels ne s'appliquent que pour les textes de langue anglaise. Au Québec, il n'existe pas de données précises à ce sujet. Mais le phénomène préoccupe de plus en plus les institutions d'enseignement, au premier chef les universités, mais aussi le collégial.

Ce problème soulève un certain nombre de questions... Comment expliquer que tant d’étudiants n’aient aucun scrupule à tricher et à faire fi des droits d’auteur ? À quoi sert l’apprentissage si on ne fait pas ses travaux ? La facilité avec laquelle on peut plagier sur Internet rendra-t-il le phénomène banal et acceptable ?

Références

• 

Le_pl@giat_électronique_dans_les travaux_scolaires une pratique qui soulève des questions éthiques. (Commission de l'éthique  de la science et de la technologie. Avis de la CEST-Jeunesse 2005)

• 

Urkund

• 

Science Daily (en anglais)

• 

Les chroniques de Cybérie

• 

TECFA (Éducation et Technologies)

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Couple au lit
Succomber à la passion

Pourquoi « Amour » ne rime-t-il pas avec « toujours » ? C’est la faute du NGF, alias le Nerve Growth Factor. Des chercheurs ont constaté que cette protéine se trouve en bien plus grande quantité dans le sang des nouveaux amoureux que dans celui des personnes en couple depuis plus d’un an. Une explication scientifique... pas très romantique!


La passion amoureuse éphémère 
L’intensité du sentiment amoureux est-elle liée à des facteurs biochimiques ? C’est à cette conclusion qu’en sont venus des chercheurs de l’Université de Pavie, en Italie.  Ces scientifiques ont étudié un groupe de 58 volontaires composés d’hommes et de femmes âgés de 18 à 31 ans qui étaient récemment tombés en amour. Les chercheurs ont comparé leurs analyses sanguines à celles de deux groupes-contrôles formés de personnes seules (sans amoureux) et des gens engagés dans une relation de couple depuis au moins un an. Résultat : les taux sanguins de Nerve Growth Factor (NGF) sont beaucoup plus élevés chez les « nouveaux amoureux » que chez les deux autres groupes. Si on en croit cette étude, l’amour passionné – celui qui donne des palpitations et des papillons dans l’estomac – serait remplacé, au bout d’une période d’environ un an, par un amour plus « raisonnable ».  

Références

• 

Agence Science-Presse

• 

Breaking News English (en anglais)

• 

Raised plasma nerve growth factor levels associated with early-stage romantic love. Corl, P. et al.  Psychoneurndocrinology vol. 31, no.3 avril 2006, p. 288-294  (en anglais)

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