AînésEspoir en vue pour les patients aveugles ou malvoyants en attente d’une greffe de cornée. Photo : Conseil national de recherches du Canada. Des cornées artificielles Puisque les médecins font face à une pénurie de cornées humaines, les chercheurs ont développé de nouveaux polymères qui servent de support aux cellules de la cornée du patient afin que celles-ci puissent proliférer, produire du tissu cornéen et régénérer des nerfs. Le procédé est encore au stade expérimental puisque les cornées artificielles n’ont été implantées que sur des animaux. Le taux de succès étant de 100 %, les recherches sont donc fort prometteuses ! Les chercheurs ont hâte de passer aux essais cliniques. Références On sait que les chiens peuvent sauver la vie de leur maître. Cela semble plus vrai que jamais, selon une recherche qui démontre que ces animaux peuvent être entraînés à diagnostiquer certains cancers, simplement en reniflant l’haleine d’un patient. Renifler des maladies Chez le chien, l’odorat joue un rôle de premier ordre; le tiers de son cerveau est d’ailleurs consacré à cette fonction. L’odorat canin serait de 200 000 à un million de fois plus puissant que l’odorat humain. Depuis plus de 25 ans, des chercheurs se penchent sur la possibilité de dépister le cancer grâce au chien. Tout a commencé en 1978, alors qu’une jeune femme remarqua que son dalmatien reniflait à répétition le grain de beauté qu’elle avait sur la jambe. Intriguée, elle consulta un médecin qui diagnostiqua un dangereux mélanome. Depuis, d’autres spécialistes en oncologie ont mis l’odorat des chiens à contribution. Ainsi, des chercheurs californiens ont entraîné cinq chiens (des labradors et des chiens d’eau portuguais) à faire la distinction entre des tubes contenant de l’air exhalé par des sujets en santé et par des patients atteints de cancer du poumon ou de cancer du sein. Les chiens ont fourni une performance extraordinaire : après plus de 12 000 essais, ils ont correctement identifié 99 % des échantillons provenant de patients atteints de cancer du poumon et 88 % de ceux provenant de personnes atteintes de cancer du sein ! D’autres recherches démontrent que les chiens peuvent détecter d’autres maladies, comme l’épilepsie et le diabète. Références On croit à tort que les troubles de la mémoire liés au vieillissement sont dus à la perte de neurones. En fait, ils dépendent davantage des connexions entre les neurones, appelées synapses. Seules les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques...) provoquent la mort des cellules cérébrales en grande quantité. Or, certaines de ces maladies peuvent toucher les jeunes aussi bien que les aînés. Mémoire et vieillissement Références Rien de mieux pour vivre vieux que d’avoir de bons amis. Une enquête effectuée auprès de plusieurs aînés révèle en effet que ceux qui avaient plus d’amis sont décédés à un âge plus avancé que les autres. Fait surprenant, l’existence de liens étroits avec la famille n’a pas eu d’impact sur leur espérance de vie. Brassens avait raison de chanter « Les copains d’abord! » Amitié et vieillissement Références Le clonage thérapeutique est-il le remède à tous nos maux ? Ne suffit-il pas de cloner quelques-unes des bonnes cellules du patient, puis de les injecter dans son corps pour qu’elles se multiplient et remplacent les cellules malades ? Stop! Ce n’est pas si simple, car pour que ce scénario fonctionne, les cellules de remplacement doivent être des cellules non spécialisées (cellules-souches) comme celles des embryons... Un beau débat à l’horizon! Le clonage thérapeutique Révolutionnaire! Des nanoparticules qui pénètrent dans le corps pour permettre de diagnostiquer des maladies ou encore de détruire des microbes ou des cellules cancéreuses... Voici des applications possibles de la nanotechnologie, l’art de produire et de manipuler des objets de la taille d’une molécule ou d’un atome. À titre de comparaison, un nanomètre est 50 000 à 100 000 fois plus petit qu’un cheveu! Les nanotechnologies Sur le plan des cosmétiques, il existe déjà sur le marché des crèmes antirides et des crèmes solaires qui contiennent des nanoparticules. Elles contribuent aussi à assurer une meilleure tenue aux poudres et aux rouges à lévres. Et les projets de recherche ne manquent pas! Par exemple, les experts prévoient utiliser des nanoparticules pour détecter les cellules cancéreuses avant l’apparition des symptômes et des médicaments programmés de façon à être libérés dans l’organisme à un moment bien précis et uniquement sur les cellules malades. (Notons qu’actuellement, la quantité réelle de médicament atteignant les organes cibles est estimée à une à dix parties par 100 000. Le reste se diffuse dans le corps, ce qui entraîne divers effets secondaires nocifs.) Un des spécialistes de la question, le Dr. Zhao, chercheur à l'université de Sherbrooke, récipiendaire du Prix du public 2005 décerné par la Revue Québec Science, a mis au point des nanovéhicules qui libèrent des médicaments uniquement dans les cellules cancéreuses. On espère aussi mettre au point de minuscules implants pour réparer les organes « usés » par le vieillissement ou des nanoparticules libérant des médicaments dans les poumons des asthmatiques. Toutefois, des questions importantes se posent aussi sur les effets nocifs que les nanoparticules pourraient avoir sur la santé et sur l'environnement. On ne connaît pas encore les effets à long terme de leur accumulation dans l'organisme ou dans l'environnement. Bref, les nanotechnologies soulèvent beaucoup d'espoirs, mais tout autant de questions. Références
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