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Les vies anciennes : chroniques de paléontologie canadienne
Bothriolepis, le poisson-tortue
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Classés parmi les poissons, les placodermes sont apparus à l'aube du Dévonien et, après avoir vécu une étonnante diversification en plus de quarante familles, ont disparu complètement avant le Carbonifère.

Mesurant vingt-cinq centimètres, ce fossile du placoderme Bothriolepis a été découvert dans les falaises du Dévonien supérieur, à Miguasha, en Gaspésie. Collections du Musée de Miguasha. (Photographie par Brian Chatterton)
Mesurant vingt-cinq centimètres, ce fossile du placoderme Bothriolepis a été découvert dans les falaises du Dévonien supérieur, à Miguasha, en Gaspésie. Collections du Musée de Miguasha.
(Photographie par Brian Chatterton)

Les Bothriolepis sont les poissons fossiles les plus fréquemment retrouvés dans le shale et le grès de la Formation d'Escuminac, à Miguasha, sur la baie des Chaleurs. Abraham Gesner (1797-1864), géologue provincial du Nouveau-Brunswick, découvreur du site en 1842 a décrit ce fossile comme « une espèce de petites tortues avec de trace de pas ». Les plaques polygonales rappellent évidemment les écailles de la carapace des tortues. Les fossiles bien conservés ressemblent à des boîtes à bijoux ouvragées.

Les Bothriolepis étaient des placodermes munis d'une tête puissamment caparaçonnée, soudée à la cuirasse thoracique. Contrairement aux autres poissons, il ne possède pas de nageoires pectorales, mais bien une paire de bras rigides dotés de deux articulations : la première au point où le bras se sépare du tronc et la deuxième un peu après la moitié du bras. Comme chez les arthropodes, ces bras sont mus par des muscles intérieurs. Le Bothriolepis possédait une queue effilée, typique des poissons et qui dépassait sa partie antérieure cuirassée. Cependant, puisqu'elle portait peu d'écailles, elle n'a pas été fossilisée. La tête cuirassée était percée à deux endroits. Une toute petite ouverture, au milieu, sur la face supérieure accommodait les yeux et les narines, tandis qu'une autre, sur la face inférieure près de l'avant, lui servait de bouche. Les fossiles montrent un tube digestif bizarre, en spirale, rempli de sédiments, ce qui porte à croire que Bohriolepis cherchait sa nourriture dans la vase. Sur les spécimens bien conservés, des branchies sont visibles, en plus d'une paire de sacs près de l'œsophage qui auraient pu être des poumons. Il est possible que ce poisson au dos aplati ait marché sur ses bras étranges, dans les eaux maigres et saumâtres et, probablement, sur la terre.


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2006-09-01Avis importants